Syndicats et direction d'ArcelorMittal ont annoncé, mercredi 24 novembre, la mise en place des journées de
chômage partiel sur les sites de Dunkerque, Florange et Fos-sur-Mer. La direction de l'aciériste a précisé que
"Après un redémarrage de l'activité en 2010, nous sommes dans un bas de cycle, les perspectives pour 2011 en
Europe sont médiocres"
"LA CRISE N'EST PAS DERRIÈRE NOUS"
"Il n'y a pas de date de redémarrage prévue"
pour ce dernier haut-fourneau, a confirmé un porte-parole d'ArcelorMittal. Dans ce contexte morose pour la sidérurgie, la CFE/CGC métallurgie a appelé mercredi le gouvernement à prolonger les mesures de soutien à l'emploi prises au plus fort de la crise. "Au risque de trancher avec ceux qui disent 'la reprise est là', nous estimons que c'est loin d'être gagné et que la crise n'est pas derrière nous", a déclaré Gabriel Artero, président du syndicat, lors d'une conférence de presse sur l'emploi dans la branche."La métallurgie reste la première branche professionnelle en France avec environ 1,5 million de salariés, mais elle souffre et va continuer à souffrir. Depuis dix ans, la branche perd 2 % de ses effectifs par an, et cela est monté à 10 % en 2008 et 2009"
, a ajouté le responsable syndical., a commenté le responsable de la CFE-CGC du groupe, en rappelant que ce chômage partiel sur ces trois sites français avait déjà eu lieu en 2009. Le syndicat a également indiqué que l'un des hauts-fourneaux de Fos-sur-mer allait "être arrêté en décembre", tandis que "l'un de Dunkerque [reste] en arrêt conjoncturel depuis cet été" et que "celui de Florange, arrêté pour des opérations de maintenance en juillet, n'a pas été redémarré en septembre".Face à un secteur sidérurgique
concurrence étrangère de plus en plus forte dans les transports, la CFE/CGC métallurgie souhaite voir se prolonger
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