vendredi 7 janvier 2011

Le Bureau de la CFE-CGC Sidérurgie de  WIRE FRANCE
vous présente ses meilleurs vœux pour la nouvelle année.
Que 2011 vous apporte, à toutes et à tous,
santé, bonheur et réussite !
 

Ce qui va changer en 2011

jeudi 30 décembre 2010

Envol prévisible des tarifs des complémentaires

Le coût des cotisations aux complémentaires santé et prévoyance devrait s’alourdir de manière significative dès janvier 2011. En effet, le PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) prévoit de soumettre à la taxe sur les conventions d’assurance de 3,5% les contrats solidaires et responsables qui en étaient jusqu’alors exonérés. Pour rappel, les contrats "solidaires et responsables" interdisent notamment la sélection ou la tarification en fonction de l’état de santé et représentent environ 98% des garanties proposées par les complémentaires santé. Ces dernières risquent de n’avoir pas d’autre choix que de majorer en conséquence les taux de cotisation.
À cette imposition nouvelle s’ajoutera la taxe CMU, qui se substitue désormais à l’ex "contribution CMU", payée par les complémentaires santé et dont le taux est fixé à 6,27% pour 2011 contre 5,9% en 2010.
Par ailleurs, la loi sur les retraites du 9 novembre 2010 institue un recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans pour toutes les générations nées après le 1er janvier 1956. Cette mesure aura deux conséquences sur les contrats prévoyance. En premier lieu, le coût à venir du risque invalidité va devoir intégrer le recul de l’âge de la retraite et les deux années d’indemnisation supplémentaires qui vont en résulter. Cette mesure, à elle seule, devrait conduire à une augmentation d’environ 15% des cotisations incapacité-invalidité. Ensuite, les provisions réalisées par les organismes de prévoyance pour financer les prestations versées aux assurés se trouvant pris en charge au titre de l’invalidité vont être revues à la hausse, puisque l’indemnisation va être mécaniquement prorogée de deux ans. Les organismes de prévoyance bénéficieront toutefois d’un délai de 6 ans pour lisser cette charge supplémentaire qui devrait être néanmoins répercutée sur les cotisations.

jeudi 2 décembre 2010

La CFE-CGC Métallurgie demande la reconduction des mesures exceptionnelles pour le soutien à l'emploi

Parmi les négociations en cours ou à venir dans la branche, la CFE-CGC Métallurgie cite la celle relative aux salaires minimaux des ingénieurs et cadres, dont les prochaines réunions doivent se tenir les 13 et 22 décembre 2010. « Il y aura peut-être encore une réunion en janvier. Nous n'avions pas signé l'accord l'année dernière (AEF n° 127395), nous avons cette année la volonté d'aboutir. Les employeurs risquent de dire que la situation est difficile, mais nous pensons que cela fait partie de l'attractivité de la branche », explique Gabriel Artero.
La branche est également en train de négocier sur la formation professionnelle. « Nous faisons de cette négociation un enjeu de lisibilité et un casus belli. Nous devons être capables de renégocier les dix ou onze accords sur la formation existants dans la branche pour avoir un seul accord lisible par le commun des mortels », indique Gabriel Artero. Par ailleurs, le président de la fédération assure ne plus vouloir d' « accord de façade ». « Nous avons des budgets, nous voulons qu'ils servent à quelque chose », déclare-t-il au sujet de l'OPCAIM, l'Opca de la branche.
Cette négociation, dont le calendrier doit être fixé d'ici quinze jours, devrait durer tout le premier semestre 2011. La CFE-CGC souhaite également la refonte des classifications de la branche, qui date de 1972 pour les ingénieurs et les cadres et de 1975 pour les Etam.
Enfin, la CFE-CGC Métallurgie demande l'ouverture d'une négociation sur la pénibilité. « Dans l'accord seniors (AEF n° 124338), il y avait un petit volet pénibilité qui n'allait pas très loin, car l'UIMM disait que la pénibilité se traitait dans le cadre de la retraite », indique la CFE-CGC Métallurgie.

« Nous préconisons la reconduction des mesures pour le soutien à l'emploi, comme l'APLD (AEF n° 117349), le prêt de main d'oeuvre, le chômage partiel, etc..."prévue dans l'ccord national sur l'emploi dans la métallurgie du 7 mai 2009 (AEF n° 113685) indique Gabriel Artero, président de la fédération métallurgie de la CFE-CGC lors d'une conférence de presse, mercredi 24 novembre 2010. Selon lui, le secteur a perdu 10 % de ses effectifs depuis 2008-2009, passant de 1,6 million de salariés à un chiffre compris entre 1,4 million et 1,5 million. « C'est une branche qui souffre et qui va continuer à souffrir, juge-t-il. Les années 2014-2015 pourraient être le point d'inflexion à partir duquel l'activité repartira, mais jusque là on est encore malade et il faut des
remèdes. » Dans une étude rendue publique mardi 23 novembre, le CAS (Centre d'analyse stratégique) estime que, d'ici 2015, les industries des biens d'équipement mécaniques pourraient détruire 78 000 emplois, tandis que la métallurgie et la transformation de métaux pourraient en perdre 40 000 (AEF n° 141076).
La CFE-CGC Métallurgie demande aussi de « faire fonctionner les dispositifs qui ont été mis en place et de ne pas en réinventer ». « Arrêtons d'empiler des mesures dans tous les sens et donnons de la lisibilité à moyen et long terme sur ce qui peut se faire au sens territorial du terme, pour arrêter d'être spectateurs », exige Gabriel Artero. La CFE-CGC souligne ainsi la nécessité d'une GPEC au plan territorial, car « si le prescripteur État peut toujours élaborer des politiques de l'emploi plus ou moins réussies, nous considérons que là où cela se passe est sur le territoire ». La CFE-CGC est d'ailleurs engagée dans un projet européen baptisé « Capater » (Capacité des partenaires sociaux territoriaux), piloté par GEM (Grenoble école de management), qui vise à « développer l'emploi et les compétences localement en sachant anticiper les potentialités économiques territoriales ». Le travail de recherche a débuté en avril 2010 et s'achèvera en mars 2011.

AGENDA SOCIAL 2011

ArcelorMittal: chômage partiel à Dunkerque, Fos et Florange

PARIS (AFP) -- Le groupe d'ArcelorMittal va mettre en place des journées de chômage partiel sur ses sites de Dunkerque, Florange et Fos-sur-Mer, où un haut-fourneau sera fermé courant décembre, a-t-on appris mercredi de source syndicale et auprès de la direction.
La direction de l'aciériste a annoncé que "les mesures de chômage partiel concernant Dunkerque (Nord), Fos (Bouches-du-Rhône) et Florange (Moselle) ont été demandées pour accompagner la classique baisse d'activité de fin d'année qui, dans le contexte d'activité ralentie, nécessite des dispositifs complémentaires".
Selon Xavier Le Coq, responsable CFE-CGC, "l'un des hauts fourneaux de Fos-sur-mer va être arrêté en décembre, l'un de Dunkerque est en arrêt conjoncturel depuis cet été, et celui de Florange arrêté pour des opérations de maintenance en juillet n'a pas été redémarré en septembre".
"Il n'y a pas de date de redémarrage prévue" pour le haut-fourneau arrêté à Florange, a dit un porte-parole d'ArcelorMittal.
"Après un redémarrage de l'activité en 2010, nous sommes dans un bas de cycle, les perspectives pour 2011 en Europe sont médiocres", a commenté Xavier Le Coq en faisant état de journées de chômage partiel prévues sur ces trois sites français, comme cela avait été le cas en 2009.
A Florange, les demandes de chômage partiel sont de trois jours en décembre pour les personnels travaillant en journée et de cinq jours pour ceux en travail posté, a précisé le syndicaliste.
A Fos-sur-Mer, elles vont de zéro à trois jours pour le personnel posté et sont de trois jours pour celui de journée.
Dans ce contexte morose pour la sidérurgie, la CFE/CGC métallurgie a appelé mercredi le gouvernement à prolonger les mesures de soutien à l'emploi prises au plus fort de la crise, comme le dispositif d'Activité partielle de longue durée (APLD) qui prévoit une indemnisation du chômage partiel à 75%, basée sur le salaire et les primes.